Tu es digne. Il y a une déesse en toi, et elle mérite d’être nourrie, de faire preuve de compassion et d’être chérie. Ma Soeur, tu ne devrais pas survivre, tu devrais t’épanouir.

Cette douce sagesse qui est en toi doit recevoir tout l’amour, le soin et l’intention dont elle a besoin pour s’épanouir et transformer ta vie en un jardin de délices. Si cela te semble être un tas d’absurdités, alors tu dois t’inscrire à ma newsletter. Si tu es d’accord avec ce point de vue, alors tu dois t’ inscrire à ma newsletter.

En tant que femmes africaines et afrodescendantes, nous vivons dans un monde où nous subissons une forte pression pour être fortes, pour être quelqu’un et pour tout surmonter dans nos vies (y compris nous-mêmes). En plus de cela, nous devons prendre soin et subvenir aux besoins de ceux qui dépendent de nous, souvent au détriment de nos propres rêves et besoins. Et donc, nous luttons. Nous luttons pour rester humaines, tout en faisant toute cette magie. Nous luttons pour laisser nos cheveux détachés, pour être vulnérables, pour faire exactement ce que nous voulons au moment où nous le voulons. Nous luttons pour garder tout cela ensemble dans un monde qui ne nous permet pas de lacher prise ou de nous nous effondrer si nous en avons besoin. Dans cette lutte, nous devenons des tigresses, qui se battent pour avancer dans la vie. En cours de route, nous nous perdons de vue, et toute la beauté intérieure et extérieure de notre Vénus noire est mise de côté. Le plus souvent, nous croyons que la douceur, la gentillesse et l’amabilité sont des faiblesses.

Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Ce sont nos forces, et nous devrions les entretenir. C’est ainsi que nous commencerons à guérir notre douleur et nos traumatismes et à trouver le bonheur.

En tant que femmes africaines et afrodescendantes vivant au XXIe siècle, nous avons le pouvoir d’embrasser notre propre féminité et de vivre une vie pleine de potentiel et de passion, une vie de justice et de joie, une vie de foyer et d’humour. Nous avons le droit de réaliser tout ce que notre cœur désire. Le problème est que lorsqu’on a menti à notre cœur pendant si longtemps, on ne sais plus ce que on voulait à l’origine. Nous finissons par croire que les autres détiennent la clé de notre validation. Grosse surprise : cette clé se trouve dans notre cœur. C’est nous qui nous donnons de l’amour. C’est nous qui validons notre vie. nous seul. La guérison qui nous a été refusée pendant si longtemps est à notre portée ; elle se trouve dans notre cœur. Ce n’est pas non plus une chose à laquelle seuls quelques privilégiés devraient avoir accès. Commencer à prendre soin et à nourrir notre grâce féminine n’est pas lié à la richesse, à la célébrité ou à la religion. C’est notre droit de naissance, et c’est notre droit humain.

En tant que femme africaine et afrodescendante, on doit prendre soin de notre âme avec la même tendresse qu’on donnerait à notre meilleure amie, notre partenaire ou notre enfant bien-aimé. En fait, on doit permettre  à notre âme de devenir notre propre meilleure amie. Ce n’est qu’alors que nous pourrons nous aimer avec la dévotion que nous méritons.

L’amitié que nous portons à notre âme est probablement la relation la plus importante que nous ayons jamais eue. Notons bien : c’est l’amitié et la relation la plus importante que nous aurons jamais.

Réfléchissons un instant à ce qu’est une meilleure amie. Une meilleure amie est une personne qui est là pour nous, qui se soucie de nous, qui nous écoute et qui nous donne des conseils utiles lorsque nous lui demandons. Elle nous encourage à prendre soin de nous, à sortir, à acheter cette robe ou à lire ce livre. Elle nous demande d’aller au cinéma ou de suivre un cours de yoga avec elle. Elle nous donne de l’amour tendre et de l’amour dur, et nous ne doutons jamais qu’elle est de notre côté. Elle se soucie de nous plus que d’elle-même. Voilà le truc : nous pouvons être la meilleure amie de notre âme . En fait, on doit être la meilleure amie de notre âme en plus elle est a l’intérieur de nous.

Je n’existe pas sans vous et vous n’existez pas sans moi. Par conséquent, vous et moi existons à partir de la relation, nous existons à partir du « nous ». Je suis une autre toi! Ubuntu